Le chat, animal de compagnie préféré, est un membre de sa famille d’accueil et sa santé est l’affaire de tous. Un comportement inhabituel, des agissements bizarres doivent vous interpeller et vous demander s’il n’aurait pas subi un traumatisme quelconque. Savoir interpréter les signes pour agir au mieux est primordial.

Savoir reconnaitre les symptômes liés au stress posttraumatique

Chez le chat aux habitudes bien établies dans « sa maison », un traumatisme ou une blessure peut être physique ou psychologique. Connaître les origines et la cause rapidement est nécessaire pour en maîtriser les effets tels que l’agressivité, l’anxiété… Un accident corporel est facilement remédiable avec les soins apportés aux blessures apparentes. En cas de suspicion de maux cachés, une radiographie rassure sur les atteintes internes. Psychologiquement, c’est plus compliqué : un bruit trop fort, un coup de pied violent, les oreilles malmenées par des tirages répétés… peuvent laisser des traces invisibles. Comment reconnaître ces signes ? Avant tout, le trauma a déstabilisé l’animal et provoqué une perte de confiance en lui-même. Ce qui peut arriver à un chaton. Il peut s’agir d’expériences insécurisantes à répétition.

Après les faits, le chat manifeste des symptômes d’anxiété et de stress avec d’autres signes dont les plus fréquemment observés sont : augmentation de la salive, des secousses, la rétractation de la queue, une posture ferme. Le chat étourdi de la situation, cherche à se cacher et essaie de se rendre invisible. Ces traumatismes ont pour conséquences des troubles profonds du comportement tel l’inappétence, le refus de tout contact physique, un toilettage excessif favorisant calvities ou problèmes cutanés. D’autres symptômes sont possibles qui seront révélés à l’observation et suivant le degré de confiance entre le chat et son maître. Un chat traumatisé exige beaucoup d’attention pour restaurer sa confiance. Et comment rassurer un chaton ? La problématique est le même que pour un chat adulte. La délicatesse présidera aux solutions pour le petit et toute disposition retenue sera adaptée à son âge.

Que faire pour soigner l’anxiété chez le chat ?

Dans cette démarche de reconstruction, beaucoup d’attention et de patience, de la bonne volonté et d’amour sont indispensables. L’objectif est de faire comprendre au chat son importance. Pour guérir un chat traumatisé, il faut lui donner du temps et de l’espace Montrez lui que vous êtes là sans le forcer. Pour qu’i reprenne confiance. Essayez de le faire sortir de sa blessure en jouant avec lui, en le câlinant, en lui donnant des friandises qu’il aime… Mais ne le caressez pas tant qu’il ne vient pas à vous de lui-même. Pensez à des activités qu’il a aimées et rééditez-les pour qu’il se remémore de moments heureux.

Les chats ont chacun leur caractère comme les humains : des casaniers, des aventuriers, des accros aux câlins, des timides et des peureux, des craintifs. Pour les craintifs, c’est une forme de traumatisme source de stress et d’anxiété. Pour le soigner, ne le harcelez pas, laissez-lui le temps de s’adapter, attendez qu’il vienne à vous et soyez patient. Quand il comprendra ce que vous essayez de lui communiquer, le problème sera résolu. Jouez avec votre chat pour qu’il se détende.

Il y a mille et une manières d’agir pour remettre un chat en confiance. Il vous appartient d’user de la meilleure pour le vôtre que vous connaissez bien.

Rester à l’écoute de votre compagnon pour une cohabitation

Prenez soin de votre chat, restez à son écoute et aidez-le dans les moments de stress et d’anxiété consécutifs à un traumatisme. C’est facilement décelable avec les changements d’attitude. Si vous avez tout essayé sans résultats, n’hésitez pas à le présenter au vétérinaire qui préconisera une autre thérapie telle que l’acupuncture si nécessaire. Votre chat loyal affectueux et aimant meublera vos moments de solitude tout en restant discret avec son attachement indéfectible.